Le secteur sécuritaire est loin d'être un pari pour le gouvernement Sylvestre Ilunga qui totalise une année depuis son investiture. Dans l’actif du gouvernement, il y a, a priori le relance de la coopération RDC-USA dans le domaine militaire.
“Et grâce au réchauffement des relations avec les Etats-Unis d’Amérique, la coopération militaire entre nos deux pays y compris la formation des officiers des FARDC a été relancé après plusieurs années des tensions.”, se réjouit le porte-parole du gouvernement, Jolino Makelele, qui a présenté un bilan mi-chemin ce mercredi.
Il souligne également la “réorganisation de l’armée, de la police nationale et d’autres services de sécurité.”
“Sur le terrain, nos forces de défense et de sécurité multiplient les efforts pour éradiquer les groupes armés qui ecument encore la partie est du pays. A ce jour, l’on dénombre encore plusieurs cas de reddition notamment dans le camp, des miliciens CODECO, Mai-Mai Malaika, NDC-R/Gilbert Bwira et FRPI. A Beni, un état-major avancé a été installé conformément à la promesse du chef de l’Etat avec nos meilleurs officiers pour combattre les ADF/MTN. Aussi, il a été procédé au changement de tous les commandements de la zone opérationnelle et à la formation d’une brigade d’intervention rapide et forces spécialisées qui se trouve actuellement dans cette partie de la république”, a expliqué le porte-parole du gouvernement congolais.
Au nombre des redditions, une délégation d’ex-chefs de guerre de l’Ituri dépêchée par Félix Tshisekedi a affirmé avoir obtenu l’engagement de plus de 10 000 miliciens de CODECO dans le territoire de Djugu. Mais ces derniers doivent être pris en charge dans le cadre du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) afin de gagner le pari. Plusieurs cas de reddition des membres des groupes armés ont échoué en Ituri, Nord-Kivu ou encore Sud-Kivu faut d’une bonne politique en la matière. Les miliciens ont plusieurs fois fini par regagner le maquis à cause des processus bâclés.