Haut-Katanga : NB Mining Africa dénonce des menaces d'attaque contre ses agents

Pascal Beveragi (au centre) en conférence de presse à Kinshasa/Ph. ACTUALITE.CD

La société minière NB Mining Africa, implantée dans la province du Haut-Katanga, dénonce les menaces d'insécurité qui pèsent sur ses agents depuis quelques mois.

En conférence de presse ce lundi 24 août à Kinshasa, Pascal Beveragi, Président du conseil d'administration de NB Mining Africa, a illustré ces menaces avec la dernière attaque à la bombe artisanale contre le Directeur général adjoint de cette société dans la nuit du 17 juillet dernier. 

"J'ai voulu vous réunir aujourd'hui à la suite d'un nouvel épisode particulièrement douloureux qui a touché l'un des nos plus proches collaborateurs, le Directeur général adjoint auquel je renouvelle tout mon soutien et ma confiance. Il a été victime d'un acte volontaire et délibéré qui a porté atteinte à l'intégrité physique de sa personne au moyen d'un engin explosif lancé contre son domicile personnel et familial à Lubumbashi durant la nuit du 17 juillet dernier.", a-t-il expliqué.

Pour lui, il n'y a aucun doute. cette attaque n'a qu'un seul objectif : "déstabiliser les intérêts de NB Mining Africa".

"Un attentat grave, très grave qui nous a tous déstabilisés, qui est resté anonyme et qui s'inscrit malheureusement dans une escale d'actions visent à déstabiliser les intérêts de notre société NB Mining Africa dont je suis le président du conseil d'administration.", ajoute-t-il en insistant que "Cet attentat, manifestement, souligne une volonté à nuire à nos intérêts, nos intérêts légitimes".

NB Mining Africa dit avoir déposé une plainte auprès des autorités locales compétente afin que les auteurs de cette attaque soient identifiés. L'instruction judiciaire est encore en cours.

Pascal Beveragi espère que dans un meilleur délais, la justice congolaise pourra apporter des nouveaux éléments sur ce dossier pour mettre la main sur les cerveaux moteurs de cet acte et d'éclairer la société sur plusieurs questions qui restent jusqu'ici sans réponse.

"Nous devons réagir, nous devons sensibiliser les autorités policières, judiciaires, c'est la réaction de tout citoyen qui est victime d'un attentat gravissime. L'instruction est en cours. Nous espérons que nous aurons rapidement des résultats encourageants permettant d'identifier les auteurs.", a-t-il conclu.

 

Auguy Mudiayi