Au moins 1.470 personnes dont 298 femmes et 177 enfants, soit, en moyenne, huit civils tués chaque jour dans le cadre de conflits entre janvier et juin

Une patrouille FARDC au Nord-Kivu. PH. ACTUALITE.CD

Au moins 1.470 personnes dont 298 femmes et 177 enfants, soit, en moyenne, huit civils tués chaque jour dans le cadre de conflits entre janvier et juin 2020.

Parmi les provinces en conflit, celle du Nord-Kivu reste de loin la plus affectée (1.864 violations), suivie notamment de l’Ituri (680 violations), du Sud-Kivu (475 violations), du Tanganyika (275 violations), du Kasaï (235 violations), du Maniema (178 violations) et du Kasaï Central (146 violations). Ces chiffres ont été publiés par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH). 

Selon le BCNUDH, 4.113 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC ont été commises, soit une augmentation de 17% par rapport au semestre précédent (juillet-décembre 2019) et de 35% par rapport à la même période l’année dernière (janvier-juin 2019).

Les combattants de tous les groupes armés confondus ont quant à eux commis 57% des violations documentées et ont été responsables des exécutions sommaires d’au moins 1.315 personnes, dont 267 femmes et 165 enfants, plus de trois fois le nombre enregistré au premier semestre 2019.

Ces chiffres sont régulièrement partagés avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.