Le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) dit avoir, dans son rapport semestriel, documenté 398 cas de violences sexuelles liés aux conflits. Ces violences, pour la plupart, sont perpétrées par les agents de l’Etat et ont affecté un plus grand nombre d’adultes par rapport au dernier rapport de juin 2019.
« Au cours du premier semestre de 2020, le BCNUDH a documenté 398 cas de violences sexuelles liés aux conflits affectant 436 femmes et deux hommes adultes, soit une augmentation par rapport au semestre précédent (406 victimes adultes). Près de 21% de ces victimes sont attribuables à des agents de l’Etat (94 victimes), notamment des militaires des FARDC (76 victimes) et des agents de la PNC (15 victimes), tandis que les combattants des différents groupes armés sont responsables de près de 79% des victimes (342 femmes et deux hommes) », dit le communiqué.
La Ministre d'État en charge du genre, famille et enfant, Béatrice Lomeya, avait lancé, le lundi 03 Août dernier, l'opérationnalisation de la ligne verte pour alerter les services de prise en charge en cas d'une menace ou d'un acte de violence sexuelle. Ce numéro est le 122.
Thérèse Ntumba