RDC : 1 530 cas de violations de droits de l’homme attribués aux FARDC et à la PNC dans les zones de conflits au cours de six premiers mois de l’année

Le rapport semestriel du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) publié ce mercredi 5 août charge également les forces de l’ordre et de sécurité congolaises. Les FARDC ont commis 806 cas de violations de droits de l’homme tandis que la PNC en a commis 724 cas. 

Tous ces chiffres sont en hausse contrairement à la même période de l’année dernière.

« Parmi les agents de l’État, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont commis le plus grand nombre de violations (806 violations, près de 20% du total documenté), dont les exécutions extrajudiciaires de 129 personnes dont 24 femmes et 12 enfants. Il s’agit d’une diminution par rapport au premier semestre 2019 (847 violations). Les agents de la Police nationale congolaise (PNC) ont, pour leur part, commis 724 violations, une augmentation par rapport au premier semestre de 2019 (689 violations), dont les exécutions extrajudiciaires de 94 personnes y compris 9 femmes et 6 enfants », dit le rapport.

Dans l’ensemble, 4113 cas de violations sont documentés au premier semestre de 2020 sur le territoire national. La plupart de violations sont enregistrées dans les provinces en conflit, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l’Ituri, le Maniema et le Tanganyika. Les groupes armés ont ,à eux seuls, commis 57% de violations.