L’examen des propositions de lois initiées par les députés FCC Aubin Minaku et Garry Sakata sur la réforme du secteur de justice a été renvoyé au mois de septembre. Ces textes sont décriés tant par la société civile que par Cap pour le changement. La plate-forme Lamuka s’est prononcée également contre ces textes.
« Le président de la République a si bien dit qu’il n’entendait pas soutenir ou approuver une initiative qui viole la constitution. Là, il nous a rappelé son serment: protéger la constitution. Cela va de soi. Il a aussi ajouté qu’il était nécessaire qu’il y ait aussi des réformes notamment dans le domaine judiciaire. Cela veut dire qu’il y aura des réformes. En l’espèce, nous avons déposé trois propositions de loi adoptées par la commission PAJ. Selon les prescrits républicains, c’est un processus qui est porté maintenant par l’Assemblée nationale, par le bureau. La commission PAJ va déposer aujourd’hui ou demain au bureau de l’Assemblée nationale », a dit Aubin Minaku.
Officiellement, c’est faute de temps.
« Nous avons aussi noté qu’au cours des travaux des présidents, il y a eu un échange par rapport au temps. La session se clôture dans deux ou trois jours. Toutes les propositions de loi ne pourraient être traitées qu’au mois de septembre. En 48 heures, on ne peut rien faire », a t-il ajouté.
Cependant, les deux élus n’abdiquent pas.
« Etant donné qu’on est de bonne foi pour échanger avec les différentes structures ou instances intéressées par cette problématique. Nous avons sollicité une audience auprès du cardinal. Nous allons échanger avec les magistrats. Nous allons également contacter toutes les autorités au niveau de la haute hiérarchie afin d’expliquer le sens de notre initiative », explique t-il.
L’Eglise catholique et l’église du Christ au Congo se sont montrées très critiques vis-à-vis de ces propositions de loi appelant les deux FCC et CACH à mettre fin à leur coalition.