Abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a donné les raisons qui ont concouru au renvoi à une date ultérieure du choix du candidat unique des confessions religieuses à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« A ce stade, c’est bloqué parce qu’on est pas arrivé à un consensus. On avait trois candidats. Il ne suffisait pas seulement de prendre un parmi eux, mais prendre le bon. Chacun prétend que le sien est le meilleur. Un moment donné la CENCO a retiré sa candidature pour faciliter le consensus. Entre les deux, on a pas trouvé celui qui satisfait tout le monde », a t-il dit au micro tendu par ACTUALITE.CD ce mercredi.
C’est le Cardinal Fridolin Ambongo qui a décidé de la suite en l’absence du consensus.
« Le cardinal comme président de séance, en l’absence de Monseigneur Utembi, a jugé bon d’arrêter la séance. On va voir dans les jours à venir. Nous restons les hommes d’espérance. Nous pensons que la recherche du bien-être du peuple l’emportera sur bien d’autres considérations », a t-il ajouté.
Mais il ne perd pas espoir.
« Nous luttons pour l’indépendance vis-à-vis des acteurs politiques. Ce serait ridicule de proposer un candidat connu de tout le monde comme ayant des affinités avec des politiciens », a t-il noté.
L’ECC et la CENCO font partie du consortium des réformes électorales.