Le tribunal de grande instance Kinshasa/Matete a décidé de maintenir Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, en prison. D'après la justice, il existe bien, des indices sérieux de culpabilité qui pèsent sur le président de l'UNC poursuivi pour détournement présumé des fonds alloués au programme présidentiel des 100 jours.
Le 8 avril, la justice avait décidé, à la surprise générale, de placer Vital Kamerhe sous mandat d'arrêt provisoire. Deux jours après, Vital Kamerhe s'était vu refuser une liberté provisoire, avant d'aller en appel où ses arguments, n'ont pas été pris en compte.
Vital Kamerhe, continue cependant, de rejeter en bloc toutes les accusations mises à sa charge par la justice. Celles-ci portent notamment sur le détournement des fonds publics en passant par le mécanisme d’attribution de marchés publics de gré à gré à des entreprises fictives dont Samibo (47 millions USD) et Trade Plus (10 millions USD).
Pour Kamerhe, tous les marchés publics qui existent entre la République et les tiers ont été hérités du Gouvernement Tshibala. Il ajoute, qu'aucun contrat de passation d’un marché public de gré à gré ne porte sa signature.
Aussi pour Kamerhe, Il n’est pas de la responsabilité d’un directeur de cabinet du chef de l’Etat, de son état, de suivre l’affectation des fonds payés directement par la banque dans les comptes desdites entreprises. Et de préciser qu'il existe toute une équipe qui était chargée de la supervision des travaux dont font partie les ministres en fonction.