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Olenghankoy: « Je suis actuellement à l’hôpital, il y a des blessés graves tant du côté de la Police que des adeptes de Ne Muanda Nsemi »
Femme
19 mai 2024
L'actualité de la semaine vue par Thérèse Ntumba
- Sécurité
- Lundi 30 mars 2020 - 16:41
Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l'accord du 31 décembre (CNSA) s’est rendu à la résidence de Zacharie Badiengila - alias Ne Muanda Nsemi et à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa après les heurts entre la police et les adeptes de Budu Dia Mayala à l’entrée de Ma Campagne.
Selon son témoignage, les blessés sont à compter tant dans les rangs de la Police Nationale Congolaises (PNC) que des fidèles du gourou et ancien député.
« Je suis arrivé sur place. J’avais appris qu’ils avaient envoyé des gens aller prier à Kintambo Magasin. Actuellement, les attroupements sont interdits. La Police s’était interposé et ils ont résisté. Il y a eu des heurts ensuite avec la Police. Je suis parti chez lui pour récupérer les blessés que j’ai vus pour les acheminer à l’hôpital. Je suis actuellement à l’Hôpital Général de Kinshasa. Certains doivent subir des opérations chirurgicales. Du côté de la police, il y a aussi des blessés. Nous travaillons pour parvenir à la paix », a t-il dit à ACTUALITE.CD
#Kinshasa #RDC La Police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les militants leader politico-religieux Ne Muanda Nsemi ce lundi matin à Kinshasa. pic.twitter.com/lYnPtwXTre
— ACTUALITE.CD (@actualitecd) March 30, 2020
Il a insisté sur le respect de la loi et des mesures prises pendant la période de l’Etat d’urgence.
« J’avais parlé à Ne Muanda Nsemi. Devant la presse, je lui avais dit que les attroupements sont interdits. Il m’avait accordé son oreille. Certainement c’était de bonne foi. Il fallait peut-être informé les autorités pour éventuellement obtenir une dérogation. Dans ce pays, il y a un pouvoir. Le principe d’un Etat, c’est de respecter la loi », a t-il ajouté.
Pour lui, le pays n’a pas besoin de cette tension, surtout pas en cette période.
« Pendant que le pays se mobilise pour lutter contre le coronavirus, on n’a pas besoin de tout ça (…) », a t-il plaidé.
Joseph Olenghankoy était au coeur de l’opération qui a permis de sortir Ne Muanda Nsemi de la clandestinité.
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Christine Tshibuyi
