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Kinshasa: après l’affrontement entre la Police et les militants de Ne Muanda Nsemi, des traces de sang sur l’avenue Benseke
Femme
19 mai 2024
L'actualité de la semaine vue par Thérèse Ntumba
- Sécurité
- Lundi 30 mars 2020 - 09:02
Des traces de sang sont encore visibles sur l’avenue Benseke, dans le quartier Ma Campagne (Kinshasa), après l’affrontement entre la Police et les adeptes du leader politico-religieux Ne Muanda Nsemi. Aux jets de pierre et divers fétiches, la Police a d’abord répondu par les gaz lacrymogènes. Des coups de feu ont également étaient entendus. A ce stade, difficile de dire si le sang sur la chaussée est causée par des blessures par balles ou par autre chose.
#Kinshasa #RDC La Police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les militants leader politico-religieux Ne Muanda Nsemi ce lundi matin à Kinshasa. pic.twitter.com/lYnPtwXTre
— ACTUALITE.CD (@actualitecd) March 30, 2020
« Ils étaient arrivés jusqu’à la station ML. Il y a eu affrontement avec les éléments de la Police. Les adeptes de Ne Muanda Nsemi ne voulaient pas quitter le lieu malgré les instructions de la Police. La Police a utilisé les gaz lacrymogènes et ils se sont dispersés », explique un reporter d’ACTUALITE.CD témoin de l’évènement.
Les fidèles du gourou et ancien député ont été repoussés jusqu’au niveau de Camp Luka.
#RDC #Kinshasa une centaine de militants et adeptes du leader politico-religieux Ne Muanda Nsemi ont occupé l’avenue Kasav-Vubu, devant la station ML, vers l’entrée du quartier Ma-Campagne. pic.twitter.com/eVf60H1lpK
— ACTUALITE.CD (@actualitecd) March 30, 2020
Samedi 22 mars, une centaine de militants et adeptes du leader politico-religieux Ne Muanda Nsemi s’étaient également réunis près du cimetière de Kintambo à Kinshasa. Ils s’étaient mobilisés tôt le matin avec leur chef et faisaient des aller-retours dans la zone, jusqu’à l'entrée de Centre Nganda.
« Le 24 mars, c’est son anniversaire. Il va totalisé 70 ans. Nous célébrons parce qu’il a une mission. Il a été envoyé pour sauver la race noire. Observez aujourd’hui, tout le monde a peur. Les occidentaux ont fabriqué Ebola et aujourd’hui, c’est le coronavirus. Les morts sont sortis du cimetière pour lui demander de les délivrer », avait dit à ACTUALITE.CD un adepte.
Christine Tshibuyi
