Haut-Katanga: les FARDC et la PNC ont stoppé l’avancée des miliciens armés

ACTUALITE.CD

La vidéo a fait le tour du web congolais. Une colonne de quelques dizaines de miliciens Bakata-Katanga parade sur une avenue de Lubumbashi. Certains sont coiffés des rubans rouges, d’autres sont munis d’armes à feu. Selon la Police, l’action a été planifiée et coordonnée.

« L’attaque de Lubumbashi et celle de Likasi étaient coordonnées, aux mêmes heures. Quand il y a eu progression vers Likasi, ils ont été repoussés. A Lumbashi, il y a eu infiltration. Ceux qui étaient à l’extérieur de la résidence ont désarmé les gardes.  Avec ces armes, ils ont commencé à progresser en ville », a expliqué à ACTUALITE.CD Colonel Pierrot Mwanamputu, le porte-parole de la PNC. 

Dans leur progression, ils ont abattu un policier affecté à l’Unité de Police honneurs et morale (PMH) à Lubumbashi. Face à cette situation Armée et police ont été rapidement déployées. 

« Les miliciens partisans de Kyungu Mutanga ont d’abord extorqué deux armes aux deux Policiers de la PMH commis à la sécurisation des camions arroseurs de la société minière MMG, après les avoir copieusement frappés. Le policier Ilunga Kiseba a été abattu sur place. Son arme lui été arrachée. Son collègue avait réussi à prendre la fuite », rapporte le Porte-parole de la Police.

Ces opérations coordonnées ont été menées dans trois villes de la province du Haut-Katanga Lubumbashi, Likasi, Kasumbalesa. Les mêmes actes ont été rapportés dans le territoires Pweto. D’autres incursions ont eu lieu dans la province du Lualaba, dans deux cités Kakanda et Bunkeya. 

La mobilisation de l’Armée dans cette opération par les autorités nationales ont été capitale pour stopper l’élan des miliciens armés. Une trentaine parmi eux ont été tués. Des voix se lèvent à Lubumbashi pour ne pas politiser et/ou communautariser cette situation sécuritaire dans un contexte marqué par la mobilisation des institutions et de la population pour éviter une probation à grande échelle de la maladie à coronavirus.