La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation au Congo (Monusco) a démenti être à l’initiative de l’enquête sur la mort du général Delphin Kahimbi, chef de renseignement des FARDC. Par contre, la mission affirme avoir apporté son soutien « technique et scientifique » sur demande des autorités.
« La Monusco n’a pas un mandat pour mener les enquêtes judiciaires, ce n’est pas la elle qui rend la justice au Congo, donc en l’occurrence la Monusco a apporté un soutien technique et scientifique à l’enquête qui est en cours et menée par les autorités congolaises. Ce soutien est apporté à la demande des autorités congolaises », a déclaré Mathias Gillmann, porte-parole de la Monusco.
Le général Delphin Kahimbi a été retrouvé mort le 28 février à son domicile à Kinshasa. Le président de la République a informé les membres du gouvernement que l’information en sa possession privilégie la piste de pendaison.
Le compte rendu du 24ème conseil des ministres tenue le vendredi 06 mars, évoquait que « le Président de la République a informé les membres du Conseil qu’il avait décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la MONUSCO. »
Intervenant sur les antennes de la RTNC, Kasongo Mwema, le porte-parole du chef de l'Etat, a indiqué pour sa part que « l'enquête a été confiée aux autorités congolaises compétentes. » « Le concours de la MONUSCO a été requis sur le plan technique et scientifique et uniquement dans ces deux domaines là. », avait-il dit.
La commission chargée d'enquête a été mise en place par l'état-major général des FARDC. Elle est dirigée par le général major Marcel Mbangu.
Ivan Kasongo