Interpellations des pro Kabila : Atundu y voit une "provocation" et le "harcèlement politique"

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Communicateur et cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), André-Alain Atundu s’est également appesanti, au cours de son point de presse ce mardi 3 mars, sur la question liée aux interpellations de quelques personnalités emblématiques du FCC constatées il y a peu.

Il qualifie ces actes de « provocation » et « harcèlement politique » de la part de leur partenaire du Cap pour le changement (CACH) afin de dénouer l’accord de coalition qui unit les deux parties.

« La stratégie de provocation ou mieux de harcèlement politique mise en œuvre à travers des interpellations des personnalités emblématiques ciblées du FCC devrait d'après leurs adeptes, aboutir à dénouer l'accord de coalition pour justifier la rupture politique FCC-CACH par un malentendu factice mais fatal. Grossière erreur de perception partagée par une imagination débordante », a dit André-Alain Atundu.

Et d’ajouter : « Il n'y a aucune dignité à renier sa parole, et aucun honneur à être déloyal vis-à-vis d'un partenaire. Tel est le Credo du FCC ».

Dans les lots des proches de Joseph Kabila interpellés, il y a d’abord la soeur jumelle de l’ancien président, Jaynet Kabila qui a été brièvement interpellée par les services de sécurité à l’aéroport de N’djili; ensuite le secrétaire permanent du PPRD, Ramazani Shadary qui a été empêché par la DGM de s’envoler avec d’autres caciques à Bujumbura; et enfin le tout puissant Kalev Mutond, ancien administrateur général de l’ANR interpellé pendant de longues heures à son retour d’Addis-Abeba. Pour ce dernier, il est interdit de quitter le territoire national et même de s’approcher des frontières, ports et aéroports.

Christine Tshibuyi