RDC-100 jours : les interpellations des chefs d'entreprises sont une mascarade visant à charmer le public(Jean Claude Kibala)

Ph. ACTUALITE.CD

Le député national et ancien ministre de la fonction publique, Jean Claude Kibala trouve les interpellations de chefs d’entreprises engagés dans l'exécution des travaux de 100 jours du chef de l'état comme des mascarades pour distraire l'opinion. Dans un entretien avec ACTUALITÉ.CD, Jean Claude Kibala Nkold émet des réserves sur la crédibilité de ces interpellations.

" Ces interpellations pour ne pas dire les arrestations parcequ'il n'y a personne qui a été mis en prison pour avoir volé de l'argent, c'est des mascarades qu'on est entrain de faire, nous attendons réellement le jugement parcequ'on a vu les gens interpellés avec pompe et une personne n'a jamais été arrêté, nous attendons que ceux qui ont détourné les fonds cette fois-ci non seulement qu'ils soient interpellées qu'ils soient arrêtées et qu'ils soient obligées de remettre l'argent de l'Etat parce que ça aussi c'est une question, on peut mettre quelqu'un en prison pour 6 mois pour dire non attendez les choses s'apaisent", a dit Jean Claude Kibala Nkold.

Plusieurs chefs d'entreprises ont été interpellés dans le cadre du suivi de l’exécution des travaux de 100 jours du chef de l'Etat, notamment les directeurs de Safricas et celui de l’office de routes. Pour Kibala, le président Félix devrait commencer par son cabinet qui coordonne ces travaux.

" Moi je dis c'est des actions de charme car il est inconcevable que dans le bureau propre du chef de l'Etat parce que la gestion des 100 jours c'était fait par son bureau tout le monde le sait, les ministres n'avaient pas de compétence, les ministres n'avaient pas de signature, tout a été fait dans son cabinet, jusque là il n'y a aucune personne de son cabinet. Il aurait déjà pris les mesures à l'interne sans attendre que la justice le fasse lui président de la République, il n'y a personne d'autres qui nomme les membres de son cabinet, ça lui revient, lui à lui seul", estime le député Jean Claude Kibala.

Justin Mwamba