Encourageant les enquêtes menées dans le cadre de son programme de 100 jours, Félix Tshisekedi a "insisté sur le fait que celles-ci doivent se dérouler dans le strict respect de la constitution et des lois de la république".
"Il a en effet déploré que certains magistrats en charge des dossiers soient l'objet de menace et des manipulations", rapporte le compte rendu du conseil des ministres de ce vendredi.
D'après Félix Tshisekedi, cité par le compte rendu du conseil des ministres, "il a été révélé que certaines personnes interpellées sont victimes de mauvais traitement dans l'unique but d'extorquer des aveux".
D'après le gouvernement, Félix Tshisekedi a déclaré que, "on doit laisser les Magistrats faire leur travail en toute indépendance, sans injonction et en veillant à ce que le principe de présomption d'innocence et le respect de droit de la défense soient garantis".
Dans le cadre de ces enquêtes sur le détournement présumé des fonds destinés au programme présidentiel des 100 jours, les directeurs généraux de Safricas, de l'Office des routes et de la société Sobimo ont été interpellés par la justice pour le retard pris notamment, dans l'exécution des travaux de construction des sauts de mouton et de logements sociaux.