RDC : Plus de 5 000 cas d'insécurité en 2019 dans le Haut – Katanga, la ville de Kasumbalesa en tête (Société civile)

DROITS TIERS

 

La thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga a présenté vendredi 21 février 2020 le rapport alternatif sécuritaire 2019.

 

C'était au cours d'une tribune d'expression populaire avec la population lushoise en vue de mutualiser les efforts à chaque niveau de responsabilité de toutes les parties prenantes pour améliorer la gouvernance sécuritaire.

 

« En effet, plus de 5074 cas d'insécurité ont été enregistrés en 2019 dans le Haut-Katanga dont 52 à Lubumbashi, 36 cas de vol avec viol, 48 cas de braquage et 45 cas d’enlèvements. Les mois de mars et septembre ont été les plus meurtriers de l'an 2029 » a dit Bertin Tchoz, responsable de la gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga.

 

 

 

Avec 21 % des cas, la nouvelle ville de Kasumbalesa a été la ville « la plus criminogène » suivie de la commune de Kampemba (18%) et Lubumbashi.

 

Plusieurs recommandations ont été formulées , parmi lesquelles le renforcement de la collaboration entre forces de sécurité et la population par la dénonciation des présumés bandits qui vivent avec la population.

 

 

L'insécurité qui a prévalu en 2019 s'est intensifiée en 2020 dans le Haut-Katanga.

 

Une situation qui a conduit les autorités provinciales à mettre en place les comités de coordination des opérations de terrain dans toutes les communes, une décentralisation de la sécurité, selon Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga. L’objectif étant selon lui, de rapprocher la population des agents patrouilleurs.

 

 

José Mukendi