L’année 2019 marquée par la disparition de deux icônes de la culture : Simaro Lutumba et Maître Liyolo 

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ACTUALITE.CD accorde la parole aux acteurs majeurs de la culture en cette fin d’année. Deux questions seulement. Ils nous révèlent ce qu’ils considèrent comme les trois faits ou évènements culturels de l’année 2019 et leurs grands souhaits pour 2020.

Nous avons invité pour vous Yvon Edoumou, entrepreneur culturel et membre du Groupe Malabo, spécialisé dans les industries créatives. 

Yvon Edoumou
Yvon Edoumou

 

Quels sont les trois faits ou évènements culturels qui vous ont marqué en 2019?

Il y a d’abord la Biennale Young Congo. Il est anormal que la RDC n'ait pas de façon régulière une exposition d'arts visuel d'envergure internationale. Après le festival Yango d'il y a quelques années, il est bon pour l'image du pays qu'il ait eu cette exposition. On attend la seconde édition. Il y a aussi, les décès successifs de Simaro et Liyolo: deux monuments, deux ambassadeurs de la culture qui sont partis à quelques jours d’intervalle et qui ont légué un lourd héritage. Je note aussi la forte participation des artistes-peintres congolais à la Foire d'art contemporain de Douala au Cameroun. Plus d'une dizaine d'artistes ont été sélectionnés, signe d'une vitalité de la créativité et du talent congolais.

Et vos souhaits pour 2020?

Je souhaite l’émergence d'un marché (personnes privées) national de l'art afin que les artistes puissent vivre dignement de leur talents sans toujours se tourner vers l’extérieur. Je veux aussi un plus grand intérêt des médias nationaux pour l'art et la culture. Je souhaite également un  ministère de la culture plus actif, plus présent afin de permettre aux artistes et ceux qui sont dans cette industrie de rayonner.

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