Affaire viol à répétition sur une fille de 13 ans : l’audience reportée au 23 décembre au tribunal militaire siégeant en foraine à Ndolo

Photo ACTUALITE.CD.

L’audience de ce mercredi 18 décembre, dans l’affaire de la jeune fille de 13 ans violée et engrossée par un militaire à Ndjili, consacrée aux plaidoiries de deux parties, n’a pas eu lieu « à cause de la pluie ».  Elle a été renvoyée au 23 décembre prochain. Pour Maître Chris Shematsi, avocat de la victime, la pluie n’est pas un cas de force majeure qui puisse empêcher la tenue d’une audience.

« L’audience n’a pas eu lieu ce 18 décembre pour cause de la pluie, ce qui n’est pas une raison valable parce que la pluie n’est pas un cas de force majeure. La cause est renvoyée au lundi 23 décembre prochain à 09 heures au Tribunal militaire siégeant à Ndolo, et nous serons là. Cette prochaine audience sera marquée par la clôture de l’instruction et les plaidoiries de deux parties, à l’issue desquelles l’affaire sera prise en délibérée », a dit à ACTUALITE.CD.CD, Maître Chris Shematsi, avocat de la victime.

Pour rappel, les faits se sont déroulés dans un camp militaire à N’sele. Une jeune fille a été victime d’un viol à répétition de la part d’un collègue de son père. Annie, 13 ans, se retrouve enceinte de quelques semaines. Son sujet a animé l’actualité et fait le buzz sur les réseaux sociaux à travers cette publication d'Emmanuela Zandi, Activiste des droits des femmes et Coordinatrice de l’ONG “Ma Voisine”. La jeune fille a été plusieurs fois menacée de mort.

Le procès avait ouvert le mercredi 20 novembre, avec une première audience portant sur l’instruction juridictionnelle. Cependant, l’avocat du prévenu avait sollicité un renvoi. “Le tribunal avait examiné sa saisine et s’est déclaré régulièrement saisi. Il a ensuite procédé à l’identification du prévenu. Sur demande de son avocat, l’affaire a été renvoyée d'un commun accord à la huitaine (27 novembre 2019) afin de lui permettre de compulser les pièces du dossier” avait dit à ACTUALITE.CD, Maître Chris Shematsi, l’avocat de la victime.

Thérèse Ntumba