Plusieurs enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) n’ont pas travaillé mardi et mercredi 27 novembre en signe de respect à la consigne de deux jours sans enseignants décrétée précédemment. Ce, pour réclamer le salaire des non payés et des nouvelles unités.
« Les enseignants des écoles conventionnées se sont décidés à faire le service minimum comme le salaire qui leur est octroyé n'est pas suffisant et surtout que les NU et NP n'ont jamais trouvé gain de cause pour leurs revendications. C'est pourquoi nous serons en train d'enseigner les autres jours et les deux premiers jours de la semaine seront consacrés aux affaires privées de chaque enseignant pour qu'il puisse encadrer sa famille », a déclaré l'enseignant Byamungu.
Une décision qui annonce une grève sèche selon le Syndicat national des écoles des écoles Catholiques.
« Nous avons décidé de prendre chaque semaine deux journées sans enseignants, chaque mardi et mercredi il n'y aura aucun enseignant dans les écoles et la semaine prochaine nous allons prendre deux autres journées. Nous arriverons jusqu'à la fin du mois de décembre, pendant la période que nous allons commencer les vacances. Tout ceci, c'est en prélude de la grève sèche que nous préparons pour le mois de janvier si l'état congolais ne répond pas à nos revendications », Déo Dyalunda, rapporteur Synecath Sud-kivu.
Pendant ce temps, une dizaine d'enseignants affectés au FBN Bank ont organisé ce mardi 26 novembre, un sit-in devant cette institution financière pour réclamer leurs désaffectation vue la lenteur observée dans leur paiement.
Justin Mwamba, à Bukavu