Meurtre de l'AG de Vijana : " Les arguments de la partie civile ne constituent pas techniquement des faits infractionnels reprochés à Dolly Makambo " (David Tshimanga)

ACTUALITE.CD

Les avocats-conseils du ministre Dolly Makambo Nawezi se disent prêts à balayer les arguments avancés par la partie civile au cours de leur plaidoirie du vendredi 15 novembre devant la Haute Cour Militaire dans l'affaire du meurtre de l'administrateur gestionnaire du centre de santé de référence Vijana, dans la commune de Lingwala.

Ils promettent de convaincre techniquement la Cour que ni la présence de la jeep ni le fait que c'est le garde de Dolly Makambo qui a tué l'administrateur gestionnaire ne peuvent être considérés comme des faits infractionnels.

" Lundi, nous allons tous les balayer puisque tout ce qu'ils ont dit ne sont pas des arguments convaincants sur le plan technique. Ce qui va nous pousser à faire acquitter carrément nos clients. Vous verrez comment nous montrerons sur le plan technique que le fait que la jeep du ministre soit retournée sur le site ou que ça soit sa garde qui a tiré ne constituent pas les faits infractionnels qui lui sont reprochés ", a expliqué Me David Tshimanga, un des avocats de Dolly Makambo.

Dans leur plaidoirie, la partie civile a demandé la Cour de condamner Dolly Makambo à payer 4 millions de dollars américains à titre des dommages-intérêts pour tous les préjudices causés par les faits infractionnels mis à sa charge.

En résidence surveillée, Dolly Makambo est poursuivi pour meurtre, incitation aux militaires de commettre des actes contraires à leur mission, torture et détention illégale.

Ce lundi 18 novembre, ses avocats devront plaider afin d'obtenir son acquittement.

Auguy Mudiayi