Le groupe de 31 députés nationaux invalidés et l'Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) plaident pour une solution "politique" à l’amiable sur les arrêts de la Cour Constitutionnelle portant invalidation de certains députés nationaux. C'est ce qu'a annoncé, ce jeudi 17 octobre, au cours d'une conférence de presse, tenue à Kinshasa, Maître Georges Kapiamba, président de l'ACAJ.
Pour l'ACAJ, cette solution permettra de ne pas ternir l'image de la RDC au niveau international après que l'Etat congolais a été notifié dans une correspondance du Comité des droits de l'homme de l'ONU sur ce dossier.
« Le comité des Droits de l'homme a déjà communiqué la plainte de 16 députés-victimes au gouvernement de la RDC, avec délai de six mois pour y répondre. Mais, voulant préserver l'image de la RDC au niveau international, les députés-victimes et l'ACAJ vont s'employer durant six mois pour trouver une solution à l’amiable avec les institutions politiques », a déclaré Me Georges Kapiamba.
Après plusieurs appels - sans succès - des organisations de la société civile à des enquêtes sur des faits de corruption impliquant certains juges de la Cour Constitutionnelle, 16 députés-victimes avaient saisi le Comité de droits de l'homme de l'ONU pour faire entendre leurs voix sur ce qu'ils qualifient de "violation de la constitution".
Auguy Mudiayi