Découverte macabre à Kasumbalesa: le bilan passe à plus de 20 corps découverts et enterrés

Au lendemain de la découverte macabre au quartier Whisky, à Kasumbalesa, troisième ville du Haut-Katanga, le bilan est désormais revu à la hausse. Au départ 13 corps ont été découverts au niveau des collines appelées communément 7, il est actuellement à plus de 20. Selon le commandant de la 22ème région militaire, le général Eddy Kapend, il y a déjà certaines interpellations. 

"Le bilan s'élève à 23 morts dont 22 hommes et une femme. Et parmi ces criminels, certains sont déjà interpellés, et le châtiment sera plus grave", dit-il lors d'une parade mixte tenue ce lundi 22 décembre 2025 à Lubumbashi. 

À l'hôtel de ville de Kasumbalesa, bien qu'on parle de 17 corps seulement retrouvés, les corps en question sont déjà identifiés et même enterrés. 

"On a retrouvé en tout 17 corps. Hier dimanche, la police scientifique a pu les identifier et ils ont été enterrés. Parmi les interpelés, il y a un qui a l'a été pour un nouveau cas d'une femme trouvée morte dans le même quartier Whisky à près d'un kilomètre de là qu'on avait découvert les corps", explique Manasse Von Lili, conseiller en communication du Maire André Kapampa de Kasumbalesa. 

Pour le contexte, un drame sans nom a été enregistré à Kasumbalesa, des corps sans vie découverts au-delà du quartier Whisky, dans les collines appelées 7. D'après des témoins sur place, certains de ces corps présentaient des traces de tortures. 

Selon les autorités de Kasumbalesa, c'est un motocycliste qui a alerté après avoir échappé à un meurtre sur place. Ses bourreaux qu’il avait transportés comme des passagers sur sa moto l’ont abandonné comme mort alors qu'il était encore en vie. Samedi dernier, un autre cas a été enregistré. Une femme est retrouvé morte à près d'un kilomètre du même endroit de découverte macabre, cette fois là sur la route principale. Cette situation inquiète la population de cette ville frontalière qui appelle à la prise des mesures conséquentes pour mettre fin à cette situation. 

José Mukendi