Parmi les dix commissions permanentes de l’Assemblée nationale, l’opposition a réussi obtenir la direction de la commission socioculturelle, la commission aménagement du territoire et infrastructures ainsi que la commission droits de l’homme. Elle se réjouit particulièrement du leadership qu’il va devoir assurer de la commission “Droits de l’homme”.
« Nous nous félicitons surtout d’avoir la commission de droits de l’homme parce que c’est une question centrale dans la structuration d’un Etat moderne. Nous allons aussi faire le suivi des questions relatives à la vie socio-culturelle, c’est-à-dire les questions de l’éducation, la gratuité de l’école. Nous allons avoir la commission des infrastructures qui va nous permettre de voir finalement qu’est-ce qui est fait pour le développement des infrastructures de notre pays. Nous avons essayé de trouver un compromis, comme tout compromis il y a toujours un aspect positif et un aspect négatif », a dit à ACTUALITE.CD le député MLC Jacques Djoli.
Trois commissions sur dix, l’opposition ne se plaint pas beaucoup par rapport à la répartition. Jacques Djoli relativise : « Dans une négociation, on n’est pas totalement satisfait ou totalement déçu. Nous sommes partis d’un constat de notre non présence au niveau du bureau. Il fallait trouver des compassassions eu regard à l’actuelle proportionnalité. Nous avons pu avoir trois commissions permanentes sur les dix. Nous avons pu assurer la présence de l’opposition dans des grandes commissions telles que la PAJ ainsi que la commission de suivi et évaluation ».
La finalisation de la mise en place des institutions de l’Assemblée nationale était l’une des priorités de la session parlementaire de septembre.
Berith Yakitenge