Le procès du colonel des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), John Tshibangu, s'est ouvert ce vendredi 27 septembre devant la cour militaire de Gombe , dans la capitale Kinshasa.
L'officier Supérieur est poursuivi notamment pour rébellion. Il avait été capturé le 04 février 2018 en Tanzanie
lors d’un transit.
A Kinshasa, le colonel qui s'affuble du grade du lieutenant général s'était vu d'abord accueillir dans les locaux des renseignements militaires ( Ex - Demiap) où il a subi des traitements "inhumains", selon sa défense.
Egalement poursuivi pour plusieurs autres griefs, il avait été conduit, plusieurs jours après, dans les locaux de la prison militaire de Ndolo.
Alors que la repression des marches des catholiques étaient orchestrées dans le pays, Tshibangu , retranché depuis en Centrafrique, était apparu dans une vidéo sur la toile , lançant un ultimatum au président Joseph Kabila. Il lui exigait de "demander pardon aux Congolais et aux églises" qu’il aurait fait profaner. Tshibangu avait menacé Kabila de "le chasser du pouvoir".
L'officier deserteur accusait Kabila "d’entraver" à la démocratie, de "violer" la Constitution, de recourir aux forces armées et aux milices pour "massacrer quotidiennement" les Congolais.
En Centrafrique, Tshibangu entretenait un rébellion dénommée Forces nouvelles du Congo.
Le mouvement revendiquait des "milliers" de combattants en RDC et en Centrafrique.
Ivan Kasongo