Le Programme de stabilisation et de reconstruction de l’est de la RDC (STAREC) fait état de plus de 900 combattants de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) sont déjà pré-cantonnés sur le site aménagé au village Azita, près de Gety, dans le territoire d’Irumu.
Environ 2500 combattants sont attendus à ce processus de paix débuté le 10 août dernier.
« Il y a des avancées significatives dans le processus, à ce jour nous comptons plus de 900 combattants de la FRPI. Avec leurs dépendants, le site compte actuellement plus ou moins 1500 personnes que le gouvernement provincial prend en charge. L'important est que tous leurs leaders sont dans le site. La FRPI reste serein par rapport à ce processus de paix sur la question. », a dit à ACTUALITE.CD, Jean Marc Mazio, chargé de mission du STAREC en Ituri.
Un accord devrait être signé entre les autorités congolaises et la FRPI en vue d’enclencher la deuxième phase de l’opération.
« Sur la question de leur cahier des charges, le gouverneur de la province (Jean Bamanisa) s'est déplacé personnellement à Kinshasa pour suivre ce dossier auprès du décideur qui est notre gouvernement central. Si on arrive à obtenir la suite politique de Kinshasa, c'est possible que nous puissions aller rapidement à la phase suivante. A ce qui concerne leur prise en charge, ce qui est sûr, plus ils augmentent en nombre, plus il se pose de nouveaux besoins surtout humanitaires en termes d'hygiène et santé. Mais pour la provision et autres soutiens, il n’y a pas des problèmes », a ajouté M. Mazio.
C’est un nouveau processus amorcé après plusieurs tentatives de désarmement des combattants de la FRPI en vue de pacifier la région.
La Mission des Nations Unies au Congo (Monusco) avait rassuré qu'elle « fournira un appui logistique et technique à la phase ultérieure de la démobilisation et de réinsertion volontaire » aux ex-combattants qui ont accepté de déposer les armes.
Ce processus de démobilisation volontaire des miliciens de FRPI s'inscrit dans le cadre du programme de stabilisation « Pamoja kwa Amani (unité pour la paix en Kiswahili) » mené dans le sud du territoire d’Irumu par le programme STAREC avec l'appui de la Monusco.
Franck Asante