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Violences xénophobes en Afrique du Sud : des personnalités congolaises comme Katumbi et Lubaya dénoncent
Femme
- Sécurité
- Mercredi 4 septembre 2019 - 11:35
Selon les derniers rapports, au moins cinq personnes ont déjà été tuées dans le cadre des violences xénophobes en Afrique du Sud. Les autorités du pays annoncent environ 200 arrestations liées à ces violences qualifiées de "totalement inacceptables" par Cyril Ramaphosa, président de la RSA. Plusieurs commerces ont également été saccagés et d’autres incendiés depuis dimanche particulièrement à Johannesburg et à Pretoria.
We commit to investing in emergency teams at a provincial level (police, social development, health, justice, education) that will drive rapid and comprehensive responses to all forms of violence, particularly those directed at womxn and other marginalized groups.
— Cyril Ramaphosa ?? (@CyrilRamaphosa) September 3, 2019
En RDC, les autorités congolaises disent suivre cette situation de près. Plusieurs personnalités ont dénoncé ces actes. C’est le cas de Moise Katumbi ou encore de Claudel Lubaya.
« Assez de larmes et de pleurs ! L’Afrique a besoin aujourd’hui d’unité. Les actes de xénophobie inqualifiables et impardonnables commis en Afrique du Sud par des extrémistes doivent être sévèrement réprimés. Il y va de l’avenir de notre continent. Notre compassion aux victimes », a déclaré l’opposant Katumbi.
L’Afrique du Sud est parvenue à me faire regretter le combat de toute l’Afrique contre l’apartheid!
— Daniel Mwana-Nteba (@danielmwananteb) September 3, 2019
Inhumains,sous-hommes,cruels,vils,voilà tout ce qu’ils m’inspirent!
L’état congolais DOIT réagir et nous l’y pousserons!!!
Pour sa part, le député Lubaya constate une crise d’humanité.
« Les africains ou les damnés de la terre au destin tragique! Nul ne les aime y compris eux-mêmes. Au Nord, ils meurent jetés dans la Méditerranée. Au Sud, ils sont incendiés et tués par leurs cousins Sud-africains. Dans leurs pays, ils peinent et crèvent de faim », écrit-il sur Twitter.
Il suggère au gouvernement congolais de condamner fermement ces actes qu’il qualifie d’abjects. Il lui demande également de mettre en garde les autorités sud-africaines sur la responsabilité qui leur incombe de protéger les congolais vivant dans ce pays et de prendre une initiative diplomatique à ce sujet auprès de l'Union Africaine.
