RDC : Plus de 1000 combattants se sont rendus à l’armée congolaise en une année au Sud-Kivu

Photo ACTUALITE.CD.

Le commandant de la 33ème région militaire, le général-major Akili Muhindo a dressé le bilan des opérations militaires menées depuis une année contre les groupes armés dans la province du Sud-Kivu.

Il affirme que 1113 combattants se sont rendus et des centaines d’armes de différents types ont été récupérées par les forces armées congolaises.

« J’ai utilisé la pression militaire et la sensibilisation. Ainsi nous avons récupéré 513 armes de différentes calibres, 1113 combattants se sont rendus et se trouvent pour le moment dans différents centres et 1343 vaches ont été restituées à leurs propriétaires après avoir été volées par les hommes en armes dans le haut et moyen plateau d'Uvira et de Fizi, 57 bandits armés et 16 armes AK47 ont été arrêtés dans différentes villes sous notre contrôle et 137 barrières illégales ont été supprimées », a expliqué le général Akili Muhindo qui a totalisé une année aussi à la tête de la 33ème région militaire.

Ce responsable militaire a expliqué le niveau de collaboration actuelle entre l’armée et la population.

« La situation sécuritaire était instable, le banditisme urbain, indiscipline de certains militaires, manque de confiance entre armée et population d'où il existait des limites dans la lutte contre l'insécurité par le fait de croire seulement à la solution militaire. Face à cela, j'ai amorcé une approche de la collaboration avec toutes les couches de la population en appuie en action militaire, j'ai imposé la discipline militaire et augmenter leurs capacités pour être plus efficace », a-t-il dit.

La 33ème région militaire couvre le Sud-kivu et le Maniema, deux provinces avec un activisme intense des groupes armés notamment les Raïa Mutomboki dans les territoires de Shabunda, Kalehe et Mwenga, les Maï-maï dans la plaine de la Ruzizi, la coalition APCLS conduite par Yakotumba dans le territoire de Fizi, le miliciens Malaika dans le territoire de Salamabila au Maniema, sans oublier les conflits interethniques à Bijombo et Minembwe au Sud-Kivu. 

Jonathan Kombi