Affaire Meschak Elia : Constant Omari prévient pour des éventuelles répercussions négatives sur le football national

Constant Omari Selemani, Photo droits tiers

Le président de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa), Constant Omari Selemani, s’insurge contre plusieurs cas litigieux des joueurs congolais pour leurs transferts à l’étranger. Le dernier, c’est celui du joueur du TP Mazembe, Meschak Elia, qui est introuvable pour le moment alors qu’il devait normalement s’engager avec Anderlecht (D1 Belgique) après un essai conclu de quelques jours.

En effet, Constant Omari craint que cette situation puisse avoir une mauvaise répercussion sur le football national en matière d’obtention des visas à l’heure où la sélection nationale, sur recommandation du nouveau sélectionneur, doit de reprendre des stages en Europe.

« C'est Anderlecht qui a finalisé toutes les démarches d'obtention de son visa. Il a été testé.  Tout s'est bien passé. Le jour de la signature du contrat, il a disparu. Le sélectionneur sera instruit pour ne plus sélectionner ces genres de joueurs qui créent de discrédit sur le football Congolais. Il n'y a pas de prêt.  Il y avait un contrat avec un montant bien déterminé et sa prime à la signature. Je me garde de ne pas publier les chiffres », a-t-il réagi dans une discussion sur les réseaux sociaux.

Un autre cas qu’il faudra traiter, c’est celui de Ricky Tulenge en conflit ouvert maintenant avec le Difâa El Jadida avec lequel il a paraphé un contrat de 4 ans mais le joueur se retrouve à Kinshasa prétextant un non-respect dudit contrat.

Ce mouvement des transferts à problème commence à resurgir de plus en plus dans le football congolais au regard naturellement de son exposition faisant amener des agents et autres intermédiaires de tout bord pour s’attacher les services des talents congolais qui se vendent bien. Mais curieusement, cela ne se fait pas dans la règle de l’art et peut, effectivement, nuire à l’image du «joueur congolais » en général, c’est ce qu’il faut éviter absolument au moment le championnat national, sans moyens, fait la course en tête à ceux tunisien et marocain en termes des résultats sur le plan continental.    

Michel TOBO