Les candidats députés nationaux qui se disent « victimes des arrêts de superposition de la chambre spéciale de la cour constitutionnelle » menacent de saisir les instances internationales si l’Assemblée nationale valide les mandats d’autres candidats qu’eux. Ce, après avoir été reçus par le président du sénat, la présidente de l’Assemblée nationale, le président du CNSA, et bien d’autres autorités.
Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi, présidente de l’Assemblée nationale, avait reçu ce groupe et avait évoqué une solution politique qui peut être trouvée et dont la teneur n’avait pas été dévoilée. Ils brandissent l’article 168 de la constitution.
« Nous allons siéger au moyen des arrêts que nous avons, qui sont rendus dans le respect de la constitution, les arrêts parallèles que nous appelons des arrêts de superposition ont été rendus dans la violation de la constitution notamment dans son article 168 », expliquait à ACTUALITE.CD Louis d’Or Balekelayi, candidat du Mouvement pour l'Intégrité du Peuple (MIP), parti membre du Front Commun pour le Congo (FCC), dont le siège a été attribué à l'actuel vice-gouverneur de Kinshasa, Néron Mbungu, candidat du regroupement Avenir du Congo (ACO), également membre du FCC, qui fera siéger son suppléant. Ils étaient tous candidats à la circonscription du Mont-Amba (Kinshasa).
Une délégation de ces candidats se trouvent déjà à Genève pour saisir l’Union interparlementaire qui est l'organisation mondiale des parlements des États souverains.
Japhet Toko