Assemblée nationale : déterminés, certains députés invalidés ont participé à l’ouverture de la session extraordinaire

ACTUALITE.CD

Certains sont venus de l’intérieur du pays, comme Prince Mundenga de Goma, et d’autres avaient participé à la dernière marche du 9 août, à Kinshasa. Ces candidats députés nationaux ont été déclarés élus par la Cour Constitutionnelle avant d’être écartés par un autre arrêt de la même juridiction. Comme ils l’avaient prévu, ils ont participé à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, lundi 19 août 2019.

Ils brandissent l’article 168 de la constitution.

« Nous allons siéger au moyen des arrêts que nous avons, qui sont rendus dans le respect de la constitution, les arrêts parallèles que nous appelons des arrêts de superposition ont été rendus dans la violation de la constitution notamment dans son article 168 », expliquait à ACTUALITE.CD Louis d’Or Balekelayi, candidat du Mouvement pour l'Intégrité du Peuple (MIP), parti membre du Front Commun pour le Congo (FCC), dont le siège a été attribué à l'actuel vice-gouverneur de Kinshasa, Néron Mbungu, candidat du regroupement Avenir du Congo (ACO), également membre du FCC, qui fera siéger son suppléant. Ils étaient tous candidats à la circonscription du Mont-Amba (Kinshasa).

Louis d’Or Balekelayi en appelle également à l’implication de Félix Tshisekedi.

« Nous demandons au président de la République de tenir compte de son serment constitutionnel puisque ces avocats l’ont mis à mal (…) Ils n’ont pas respecté l’article 168 qui dit qu’une fois que les arrêts de la Cour sont rendus, ils sont irrévocables, exécutoires et opposables à tous. Ils l’ont violé en émettant des arrêts parallèles au profit d’autres députés (… ) », avait-il ajouté.

La session extraordinaire de la chambre basse du parlement, ouverte lundi 19 août, planchera sur la validation des pouvoirs des députés nationaux et, d’autre part, sur l’audition du programme du gouvernement, suivie de son investiture.