Alors que l’impatience est grandissante concernant la sortie du nouveau gouvernement, la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC) appelle les nouvelles institutions à s’activer pour la sortie imminente de ce nouveau gouvernement tant attendu.
Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, par le biais du Journal Du Citoyen, Jonas Tshombela, coordonnateur de la NSCC, explique les conséquences que pourrait engendrer le retard que connaît la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale.
“ On est en train de perdre du temps et le temps n’est pas un élastique. Il est vraiment court. Cinq ans, c’est déjà moins de ce temps que nous avons perdu. Donc il faudrait le rattraper très vite ”, dit le coordonnateur de cette ONG pro-démocratique.
Après plus de 100 jours déjà passés au pouvoir, Félix Tshisekedi travaille avec le gouvernement démissionnaire, laissé par son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange. Cette situation provoque non seulement des critiques mais aussi l’impatience d’une grande partie des Congolais, qui souhaite se débarrasser de cette ancienne équipe. Cette position est appuyée par la NSCC qui, d’après elle, vise à garantir la bonne prise en charge de la population.
« Le nouveau gouvernement dépendait tout d’abord de l’installation de la nouvelle équipe parlementaire parce qu’on ne pouvait pas avoir un gouvernement sans mettre en place un parlement. Le retard a été consommé à partir de là déjà. Maintenant que le parlement est en place, il faut qu’on accélère pour que le peuple congolais ait son gouvernement pour prendre son destin en main », ajoute-t-il.
Jonas Tshombela redoute, enfin, que le retard pris quant à la sortie du nouveau gouvernement puisse impacter négativement sur le programme quinquennal de Félix Thsisekedi. Sa structure souhaite, par ailleurs, que les gens qui seront nommés dans le gouvernement attendu puissent avoir des agendas qui répondent aux attentes de la population.
Hornela Mumbela