La coalition Cap pour le Changement (CACH) de Félix Tshisekedi a fustigé, ce lundi 29 avril 2019, certains propos entendus le week-end dernier lors des manifestations politiques. Par la voix de Tryphon Kin-Kiey Mulumba, une des personnalités de cette plateforme, a rappelé que le président de la République n'entend pas restreindre le droit à la liberté d'expression pendant son mandat.
"Nous sommes en démocratie et jamais un homme comme Félix Tshisekedi qui s'est battu aux côtés de son père des années durant, ne prendra un acte pour restreindre la liberté de mouvement, de manifestation et d'expression...", a déclaré Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
Ce dernier rappelle tout de même les prescrits de l'alinéa 2 de l'article 64 de la constitution qui stipule que "toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l'État. Elle est punie conformément à la loi".
Tryphon Kin-Kiey Mulumba prévient que "quiconque sera pris en train d'enfreindre la loi se verra bien-sûr appliqué la loi dans toute sa rigueur".
"Ceci est un simple rappel, ce n'est ni un avertissement, ni une menace", a précisé Kin-Kiey. Coordonnateur de la coalition CACH dans l'ancienne province du Bandundu, il ajoute que le président Tshisekedi "n'entend nullement donner ordre aux forces de sécurité pour gazer quiconque (...)".
Il précise, par ailleurs, "qu'il existe des lois et des magistrats au Congo. Et le président de la République a été très clair, s'il n'entend pas intervenir dans l'administration de la justice, c'est à la justice de faire son travail".
Lors de son meeting dimanche 28 avril à la place Sainte-Thérèse de Ndjili, le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre, Martin Fayulu, a comparé le chef de l'Etat à un "placebo".
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Stanis Bukajera Tshiamala