C’est parmi les retombées de la dernière visite du président de la république Félix Tshisekedi à Washington. Le communiqué conjoint USA-RDC rendu public ce vendredi 12 avril affirme que le Congo « a convenu d’un dialogue sur les droits de l’homme qui tiendra à Kinshasa », sans préciser la date.
« La RDC a annoncé qu’elle se joindrait à la coalition internationale contre l’Etat islamique, engagée contre la lutte contre la traite de personnes », précise le communiqué.
Jeudi, l’ONG américaine de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) a demandé au chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, de démettre de leurs fonctions, les officiers des forces de sécurité et les autres responsables ayant commis des abus afin d’améliorer les droits humains en RDC.
« Le président Tshisekedi est confronté à la lourde tâche de mettre fin aux cycles de violence et d’abus, alimentés par l’impunité et la corruption, qui minent la RD Congo depuis longtemps », explique Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch.
L’ONG juge « positives » les premières mesures prises par le nouveau président de la République mais pense qu’il fait encore face à des défis considérables. C’est le cas de la récente nomination de Roger Kibelisa au poste d’assistant du conseiller spécial du président en matière de sécurité que l’ONG conteste.