L’autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), Joseph Kabila, a animé une "grande" matinée politique, ce dimanche 24 février 2019, dans sa ferme privée de Kingakati, dans la périphérie Est de Kinshasa. Les députés élus des partis et regroupements membres du FCC étaient invités à cette matinée politique.
Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, fait l’économie de cette rencontre.
Le contexte de la rencontre
« L’article 78 de la constitution est clair. Il indique deux cas de figure. Le premier cas de figure c’est celui de l’existence de la Majorité. Il n’y a pas de dessin à faire. Le président sait ce qu’il doit faire. Ici, nous vous disons que c’est une démarche normale. Lorsque nous avons créé le FCC, nous avions demandé à ceux qui croient aux valeurs contenues dans la charte du FCC de venir s'adhérer. Nous l’avons fait publiquement. Ils sont venus nombreux. Quand nous sommes allés aux élections, les candidatures étaient alignées sous le label FCC. Quoi de plus normal qu’au retour, les chefs de regroupements qui étaient envoyés viennent faire rapport. Quoi de plus normal qu’ils viennent présenter les fruits de la moisson au maître de la moitié. C’est ce qui est fait ».
Le rôle de la Majorité
« Nous sommes dans un régime parlementaire rationalisé où la majorité parlementaire, c’est quasiment une institution. Elle participe à la désignation du Premier ministre, elle investit le gouvernement et ensuite le soutient dans toutes ses reformes. Vous pouvez tirer les conséquences qui s’imposent ».
Bien que le FCC n’est pas une réalité juridique, le débat n’existe pas, d’après lui.
« Le débat n’existe plus. Ceux qui sont connus sont les regroupements et ces regroupements sont venus dire qu’ils appartiennent au FCC et les députés qu’ils ont eu sont versés dans le FCC » .