RDC : Au moins 10 morts et 28 blessés dans les violences postélectorales

Photo ACTUALITE.CD

Au moins 10 personnes ont été tuées par les forces de sécurité lors de manifestations postélectorales le 10 janvier 2019, rapporte Human Rights Watch. La même source ajoute qu’au moins 28 personnes ont été blessées par balles à Kikwit, à Kananga, à Goma et à Kisangani, lorsque les forces de sécurité ont dispersé les manifestants après l’annonce de la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle qui s’était tenue le 30 décembre 2018.

Particulièrement à Kikwit, dans la province de Kwilu, l’un des fiefs électoraux de Fayulu, les forces de sécurité auraient tué par balles cinq personnes le 10 janvier. 

Human Rights Watch dit avoir interrogé 66 personnes, dont des témoins des violences du 10 janvier, des victimes et des membres de leurs familles, des activistes, des journalistes, des travailleurs sociaux et des dirigeants de partis politiques.

« Bien que ces meurtres aient été commis avant son entrée en fonction, la réponse qu’apportera le président Tshisekedi aux violences postélectorales constitue un premier test important pour son administration », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch. « Après des années de répression brutale de la part du gouvernement sous son prédécesseur Joseph Kabila, Tshisekedi devrait démontrer que les victimes d’abus et leurs familles peuvent obtenir justice. »

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