Kinshasa : la grève des bus de TRANSCO accentue la crise de transport en commun

A Kinshasa, la population éprouve de sérieuses difficultés pour se déplacer dans le transport en commun. Depuis la grève des bus de la société de Transports du Congo (Transco) lundi dernier, se déplacer d'un lieu à un autre est devenu un calvaire pour bon nombre de Kinois.

A cause de la grève des bus de Transco, sur certains tronçons de la ville, les taxis ont majoré le prix de la course. Pour se rendre au centre-ville, la plupart des bus, communément appelés 207, le ticket revient à 1500 FC au lieu de 700 FC.

D'autres, par ailleurs, pratiquent le fameux système appelé "demi-terrain" qui consiste à parcourir uniquement la moitié du trajet tracé par l'Hôtel de Ville.

Ces incidents qu'on vit déjà dans plusieurs coins de la ville de Kinshasa, ont pris de l'ampleur depuis la disparition des bus de Transco. En conséquence, des nombreux Kinois parcourent plusieurs kilomètres à pieds faute de moyens suffisants pour payer le transport en commun dont le coût est revu à la hausse dans certains coins de la ville.

A ce sujet, le directeur général de la société Transco, Michel Kirumba, et le vice-Premier ministre en charge des Transports, José Makila, ont été convoqués le lundi 28 janvier par la présidence de la République afin d'être entendus sur cette grève de la société de transport du Congo (TRANSCO) qui rend de plus en plus difficile le déplacement à travers la capitale.

Auguy Mudiayi