Machine à voter: Le candidat Shekomba juge non convaincantes les explications de la CENI après 7 heures d’échange

Alain-Daniel Shekomba (Photo ACTUALITE.CD)

Alain-Daniel Shekomba, candidat à la présidentielle, n’est toujours pas convaincu de la pertinence de l’usage de la machine à voter pour les élections du 23 décembre. Après 7 heures d’échange entre ses experts et ceux de la CENI, il maintient sa position.

« Nous avons vu que la CENI a miniaturisé le bulletin de vote. Nous avons trois bulletins de vote :pour la présidentielle, la députation nationale et la députation provinciale. La Ceni a déjà classifié selon les circonscriptions. Chacun connait le numéro de son candidat. Pourquoi ne pas utiliser ces numéros et l'écrire manuellement sur le bulletin de vote comme ça nous avons et le vote et le dépouillement manuel. On n’a pas besoin d'utiliser la machine à voter », a dit Shekomba

Candidat indépendant, il ajoute qu’il n’a pas eu accès aux données importantes sur la machine à voter.

« Il y a deux sortes de capot.  Il y a le capot physique qu'on appelle hardware. Nous avons ouvert et les gens ont vu.  Il n'y a rien dedans, c'est un moniteur. Il y a aussi le capot logiciel qui n'a pas été ouvert. Nous n'avons pas eu le code source de l'application. Nous n'avons pas eu la topologie ou l'architecture du réseau, et nous n'avons pas eu la base des données des électeurs sans empreintes, ni le cahier de charge », a martelé Alain Daniel Shekomba

Proposition

« Nous proposons que la machine à voter reste juste une machine pour regarder et confirmer que le numéro, la photo et le nom concordent avec chaque candidat. Et sur le bulletin prévu pour le vote, l'électeur va écrire manuellement le numéro des candidats pour qui il veut voter et mettre dans l'urne et comme ça nous n'allons pas utiliser la machine à voter pour imprimer les votes et tous les votes deviendront manuels », a t-il préposé.

Stanis Bujakera Tshiamala