<b><i>Les autorités congolaises ont appelé ce jeudi 16 août 2018</i></b> <b><i>les pays avec lesquels la RDC a signé les accords de coopération, à les aider à arrêter Moise Katumbi et à faciliter son transfèrement au pays.</i></b>
Jeudi, Kinshasa a affirmé avoir émis un mandat d'arrêt contre l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga.
<i>“Qu’ils (Pays) puissent nous aider à faire appliquer le droit congolais parce que les gens qui ont déféré ce monsieur en justice ont le droit, nous gouvernement congolais nous sommes comptables”</i>, a dit à ACTUALITE.CD, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
Ce mandat d'arrêt international intervient alors que Katumbi a été condamné à 3 ans de prison dans une affaire de spoliation. Dans une autre affaire dite de mercenariat impliquant le président d’Ensemble, une audience est prévue en octobre à la Cour Suprême de Justice.
Pour Mende, cette nouvelle procédure judiciaire internationale ne viole aucunement l’accord de la Saint-Sylvestre qui, selon lui, a pour premier objectif de “restaurer un Etat de droit en République Démocratique du Congo”.
<b>Patrick Maki</b>