RDC : Kamerhe veut voir clair sur la machine à voter, le fichier électoral et le financement et la sécurisation des élections

<strong>Vital Kamerhe, qui a déposé sa candidature à la prochaine présidentielle, insiste sur les préalables pour avoir un processus électoral crédible et apaisé.</strong>

<i>« A ce stade, tout va bien. Nous devrons continuer la discussion sur la machine à voter parce que nous voulons être sûrs que cela ne va pas perturber le processus. Quand on organise les élections, c’est pour avoir l’apaisement. Il faut que le pays fasse un bond en avant, pas le contraire »,</i> a-t-il dit à l’issue du dépôt de sa candidature ce lundi 6 août 2018 à Kinshasa.

Il a également martelé sur l’état du fichier électoral.

<i>« Nous allons encore discuter des personnes sans empreintes digitales. La CENI parle de 6 millions et nous de l’opposition nous parlons de 10 millions »,</i> a-t-il ajouté.

En mai 2018 avec l’UDPS, le MLC, la Dynamique de l’opposition et Ensemble pour le changement, l’UNC avaient exigé la radiation « immédiate » des 24% d’enrôlés sans empreintes digitales et empreintes incomplètes soit 9 689 145 personnes.

Vital Kamerhe a également évoqué les questions financières et sécuritaires.

<i>« Nous devons nous rassurer que l’argent pour supporter la logistique des élections et tout ce qui requiert l’organisation des élections ne va pas plomber le processus. Nous devons nous rassurer que les zones d’insécurité dans l’Est et le Centre du pays principalement ne vont pas faire déborder le vase. Il faut un plan concocté entre la MONUSCO et les services de sécurité en RDC », </i>a-t-il déclaré.

Le gouvernement a levé l’option de financer seul le processus électoral. Par conséquent, la CENI n’a pas (encore ?) transmis officiellement une demande d’appui logistique à la MONUSCO. Pour certains observateurs, ces questions risquent de mettre en mal la tenue des élections suivant le calendrier électoral.

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