<strong>Mise à jour.</strong>
Les députés nationaux ont voté deux propositions de loi modifiant et complétant respectivement la loi électorale et celle portant identification et enrôlement des Congolais de l’étranger.
Dans une note publiée le 5 mai, la plateforme Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées (AETA) avait noté la complexité de l’organisation de l’enrôlement des Congolais de l’étranger qui, selon elle, risquerait d’avoir un impact sur la tenue des élections en décembre 2018.
<em>« Les exigences légales, la nature psychologique sensible et la complexité technico-opérationnelle exposent le respect de l’échéance du 23 décembre 2018 à un risque évident. Celui-ci pourrait constituer un autre déclencheur de la future crise politico-électorale »,</em> avait dit l’AETA dans un communiqué.
Toujours début mai, le président de la CENI avait présenté au bureau de l’Assemblée nationale les contraintes liées à l’organisation de l’enrôlement des Congolais de l’étranger. Le premier défi est, selon lui, la sécurité des agents et des sites. Il avait évoqué notamment la brutalité de certains Congolais vis-à-vis des représentants des institutions actuelles. Nangaa avait aussi cité la difficulté de n’enrôler que les Congolais ne possédant qu’une seule nationalité, comme l’exige la loi. Il avait ajouté les difficultés logistiques liées à certains pays comme les Etats-Unis où une grande communauté congolaise se trouve à Dallas et à Atlanta. Il s’était posé la question de la pertinence de n’avoir qu’un seul site à Washington DC.
<em>« Espérer à ce jour que les Congolais vont être enrôlés à l’extérieur pour participer au scrutin va être très compliqué »,</em> avait pour sa part déclaré cette semaine à la presse, le ministre délégué chargé des Congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo.