<b><i>L’école primaire passe de 6 à 8 ans sur toute l’étendue de la RDC dès l’année scolaire 2018-2019. L’information a été donnée à ACTUALITE.CD par Gaston Musemena, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP).</i></b>
<i><span style="font-weight: 400;">« C’est dans le cadre de la réforme de l’enseignement. Nous voulons améliorer l’enseignement de base. Il n’y aura plus de 1</span></i><i><span style="font-weight: 400;">ère</span></i><i><span style="font-weight: 400;"> et de 2</span></i><i><span style="font-weight: 400;">ème</span></i><i><span style="font-weight: 400;"> secondaire. On parlera désormais de 7</span></i><i><span style="font-weight: 400;">e</span></i><i><span style="font-weight: 400;"> et de 8</span></i><i><span style="font-weight: 400;">e</span></i><i><span style="font-weight: 400;">. Ce n’est pas que la dénomination qui change, il y a aussi la charge horaire. Tout cela sera formalisé dans un document qui sera publié »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit le ministre.</span>
<span style="font-weight: 400;">Actuellement, les six premières années sont appelées « primaires » (6 à 12 ans). Elles sont suivies de deux années de cycle d'orientation et quatre années de cycle secondaire appelé aussi Humanités. Ce système éducatif est hérité de l'enseignement au Congo belge.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon le programme national, l’enseignement primaire a pour but de préparer l’enfant à la vie, de lui donner un premier niveau de formation générale, physique, civique, morale, intellectuelle et sociale. Il a pour objectif l’instruction fondamentale : écrire, lire, calculer ; comprendre et s’exprimer en langue congolaise et en langue française. Il vise aussi à inculquer à l’enfant des comportements et attitudes qui traduisent un éveil développé des facultés intellectuelles, morales, sociales et physiques.</span>
<span style="font-weight: 400;">En plus d’un de la qualité de l’enseignement, le système éducatif congolais est critiqué notamment pour son infrastructure insuffisante, la modicité du salaire de l'enseignant et son attractivité.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon les chiffres de l’UNICEF, environ 4 millions d'enfants Congolais vont à l'école, mais ceci représente seulement la moitié de tous ceux qui devraient être à l'école. Lorsqu’un groupe de 100 enfants sont inscrits en première année, seulement 51 d'entre eux resteront à l'école et termineront la sixième année. De ce chiffre, moins de la moitié réussiront à leurs examens et obtiendront un certificat national.</span>