A son tour Mgr Fridolin Ambongo qualifie de “persécution” les violences contre les catholiques

L’archevêque «coadjuteur» de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo dénonce la « persécution » dont les fidèles et certains prêtres catholiques sont victimes suite aux violences  engendrées par la répression des dernières manifestation organisées par le Comité Laïc de Coordination.

Le vice-président de la CENCO dit avoir remarqué des réactions disproportionnées contre l’Église depuis que les fidèles ont décidé de manifester contre le pouvoir.

«<i>Depuis les marches des chrétiens, il y a des réactions disproportionnées qu’on ne peut pas accepter. Qu’on violente nos fidèles, qu’on les brutalise, qu’on tue certains de nos enfants même dans nos églises, c’est inacceptable. Aujourd’hui le peuple vit ça comme une persécution», </i>a-t-il dit dans une interview exclusive ce samedi 10 février 2018 à ACTUALITE.CD.

La “persécution” des catholiques avait été décriée vendredi en marge de la messe dite à la Cathédrale Notre-Dame du Congo en mémoire des victimes de la marche du 21 janvier.

<i>«Nous sommes devenus la cible de leur terreur. Une terreur jamais connue dans cette ville qui est allée jusqu’à déshabiller publiquement un prêtre»</i>, avait déclaré l’abbé Jean-Marie Kande.

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) sera en assemblée générale extraordinaire la semaine prochaine afin de statuer sur la crise au pays.

<i>«C’est à l’issue de cette rencontre que les évêques donneront des orientations au peuple de Dieu. Le peuple congolais doit garder allumée la lampe de l’espérance</i>», a précisé Mgr Fridolin Ambongo.

En tant que successeur du cardinal Laurent Monsengwo, Fridolin Ambongo promet de poursuivre la lutte engagée par l’Église à la tête de l’archevêché de Kinshasa.

<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>