Le bilan des évènements du 31 décembre 2018 fait état désormais d’au moins six morts, selon les statistiques du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme,
<em>« Nous avons maintenant au moins six morts, cinq à Kinshasa et un à Kananga. En revanche, pour l’instant, nous ne pouvons pas communiquer sur la manière avec laquelle ces personnes sont décédées. Mais il est vrai que nous avons constaté des tirs à balles réelles lors de la journée du 31 décembre 2017 », </em>a dit Florence Marchal, porte-parole de la MONUSCO au cours de la conférence de hebdomadaire de la mission onusienne.
Par ailleurs, le chef des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, avant-hier dans son intervention devant le Conseil de sécurité a condamné <em>« la répression violente, par les forces de sécurité, des manifestations du 31 décembre »,</em> en soulignant qu’il était essentiel que les autorités nationales compétentes diligentent des enquêtes nécessaires pour établir les responsabilités et traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme.