Félix Tshisekedi : ”Nous sommes en train de subir une dictature. Je demande simplement à notre peuple de résister”

 

<span style="font-weight: 400;">Le président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, a réagi ce dimanche 31 décembre après l’annulation de la marche prévue par le comité laïc de coordination de l'église catholique.</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour Félix Tshisekedi, il n’est nullement question de parler d’échec parce que le choix a été fait de ne pas affronter la barbarie du régime de Kinshasa. Le président du Rassemblement a déclaré que le temps était venu de réfléchir à d’autres stratégies.</span>
<blockquote><i><span style="font-weight: 400;">“Les gens ont fait un choix de ne pas affronter la barbarie. Ce n’est pas un raté. Le peuple a montré par sa mobilisation de quel côté il est. Mais c’est un peuple qui est pris en otage et il faut réfléchir autrement”, </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il déclaré.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Expliquant qu’à son arrivée à la cathédrale Notre Dame du Congo, il a trouvé les policiers plutôt calmes, bien présents, Félix dit ne pas comprendre pourquoi ils se sont mis à tirer. Il a en outre regretté, selon lui, l’évidence de la dictature en RDC et a appelé à la résistance populaire.</span>
<blockquote><i><span style="font-weight: 400;">“Quand je suis arrivé, qu’ils étaient calmes. Je ne sais pas pourquoi ils ont tiré. Nous sommes en train de subir une dictature. Je demande simplement à notre peuple de résister et, comme je vous le dis, nous allons réfléchir autrement”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a déclaré le président du Rassemblement.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">À l’arrivée du président du Rassemblement en la cathédrale Notre Dame du Congo, la police a lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les militants qui se sont amassés autour de lui. A la fin de l’office, le curé a demandé aux fidèles de rentrer chez eux pour “éviter un bain de sang”.</span>