Le bateau ITB Kokolo est arrivé à Kinshasa, ce vendredi 23 décembre 2018, avec à son bord plusieurs marchandises. Véhicules, riz, haricots, braises, poissons fumés et tant d’autres produits alimentaires ont été ramenés par les passagers venus de Bumba, Mbandaka ou encore Kisangani.
Mais, pour le directeur général de la Société Commerciale des Transports et Ports (SCTP), Daniel Mukoko Samba, l’arrivée ou le départ de ce bateau ne doit pas constituer un évènement. Cela doit être, selon lui, une activité de routine dans les prochains jours.
<i>«Kokolo partira, Kokolo reviendra et je peux déjà annoncer qu’il repart à la deuxième quinzaine du mois de janvier et cela va devenir régulier. Nous allons ajouter plus ou moins quatre autres bateaux en 2018. Avec l’allée de Kokolo pour Kisangani, nous avons couvert 67 % des charges d’exploitation. Avec le cargo à la descente, nous sommes rentrés avec une petite marge de bénéfice qui nous permet de financer le prochain voyage. Il faut voir ça à moyen ou à long terme. Le bien que ça fait à l’économie nationale ou aux provinces dans son ensemble. Il y a des ciments qui vont encore être embarqués dans les barges à partir de ce mardi 26 décembre et donc début janvier nous allons encore commencer à préparer le prochain convoi. Notre pari c’est d’offrir l’offre de transport et la demande viendra avec la régularité du convoi »</i>, a déclaré, Mukoko Samba, le DG de la SCTP.
Le 10 novembre dernier, ITB Kokolo avait quitté Kinshasa à destination de Kisangani avec plus de 1500 tonnes de ciment. La même quantité sera transportée à destination des provinces de l’Équateur et Tshopo.
Selon plusieurs sources, l’entreprise a signé des contrats avec les trois cimenteries de Kongo Central pour le transport de leurs marchandises à l’intérieur du pays, principalement sur les voies navigables. Une situation qui pourra permettre à ces entreprises d’avoir un peu de souffle.
Au mois de mars dernier, l’économiste Al Kitenge avait affirmé que les cimenteries du Kongo Central allaient avoir des difficultés en cas de manque des grands projets de consommation des produits.
Les responsables de la SCTP estiment que d’autres entreprises peuvent profiter de ce bateau pour le transport de leur marchandises dans l’objectif de faciliter des échanges entre différentes provinces.
<b>Willy Akonda Lomanga / Desk Eco</b>