L’armée ougandaise (Uganda People’s Defence Force, UPDF) annonce avoir tué plus de 100 rebelles de l’ADF (Allied Democratic Forces) au cours des opérations militaires aériennes contre les positions de cette rébellion ougandaise installées dans l’Est de la RDC.
<em>"Grâce au renseignement et à la coordination avec l'armée congolaise, nous pouvons confirmer que 8 bases de rebelles de l'ADF ont été détruites et que plus de 100 rebelles ont été tués ",</em> a déclaré lundi à l’agence Anadolu Ronald Kakurungo, un porte-parole de l'armée Ougandaise (UPDF).
L’armée ougandaise avait justifié cette attaque “préventive” par des informations partagées entre les deux pays qui feraient état d’un projet d’attaque des ADF sur le territoire ougandais.
Ces quinze dernières années, les ADF sont principalement basés dans les monts Rwenzori et dans la vallée de la Semuliki, en territoire de Beni.
<em>« Les ADF sont une organisation extrêmement secrète qui observe un code de discipline interne rigoureux. Ils entretiennent des liens historiques étroits avec d’autres groupes armés de la région, notamment ceux que dirigent d’anciens membres du Rassemblement congolais pour la démocratie-Kisangani/Mouvement de libération (RCD-K/ML) de Mbusa Nyamwisi, ainsi qu’avec des chefs coutumiers locaux, notamment des communautés Vuba et Pakombe (…). Il est difficile d’estimer leur force actuelle, étant donné qu’ils ont intensifié leur recrutement en Ouganda mais qu’ils ont aussi perdu des troupes lors d’affrontements et à l’issue d’arrestations par les forces de sécurité congolaises »</em>, renseigne Kivu Security, le nouveau baromètre sécuritaire du Kivu initié par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo.