Douze colis contenant du coltan ont été saisis mardi 12 décembre à Goma (Nord-Kivu), au cours des opérations de lutte contre la fraude minière.
En illustration, un véhicule utilisé par la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) et prêté par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), avait été saisi à son bord une importante quantité de coltan. Il venait de Masisi.
Aussitôt, le HCR a précisé qu'il n'est pas impliqué dans cette affaire.
<em>" Le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés souhaite clarifier qu'aucun de ces employés n'était impliqué dans les mouvements d'un véhicule qui aurait été saisi ce matin à Goma, dans la province du Nord-Kivu ",</em> dit-il dans un communiqué. Il rappelle aussi que, dans le cadre de ces activités, il travaille avec des partenaires dont l'État. Il met cependant à leurs dispositions des moyens logistiques nécessaires, dont des véhicules pour leurs activités. Ces derniers gèrent ces véhicules sous leurs propres responsabilités.
Un autre cas qui a fait parler de lui est celui d’un véhicule appartenant au Parquet de Grande Instance de Goma, qui a également été saisi.
Ces saisies interviennent quelques jours avec le rapport de l’International Peace Information Service (IPIS) qui accusait certains commandants de l’armée congolaise d’être structurellement impliqués dans le transport illégal de makala ou de bois scié à Goma - des ressources illicitement extraites du Parc Virunga sous couvert des FDLR. Dans son étude, l’International Peace Information Service avait identifié les FARDC comme principal exploitant des barrières routières dans les deux Kivu.