La Société congolaise de néphrologie(SOCONEPH) et l'Association congolaise des personnes vivant avec la maladie des reins(ACPAMAR) sont officiellement lancées en RD Congo, depuis le samedi 9 décembre 2017. Dans la salle Père Boka du CEPAS, dans la commune de la Gombe, la cérémonie a été rehaussée par la présence du ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga Kalenga.
Félicitant les initiateurs pour cette idée, le ministre de la santé a fait savoir que ce sont ces associations qui vont réellement contribuer à changer la prise en charge des maladies de reins en RDC.<em> « Le gouvernement est déjà impliqué pour contribuer à d'ouverture des centres. Cependant, il faut abattre un travail en amont de prévention, car c’est la solution pour lutter contre ce maladie. Et le gouvernement est là pour soutenir ce genre d'association… »</em> a-t-il promis.
Autour du thème <em>«Ensemble luttons contre les maladies rénales en RDC»,</em> exploité durant cette conférence, les animateurs de la SOCONEPH et de l’ACPAMAR ont précisé leurs objectifs à l’assistance. Pour la première, elle a pour mission d'assurer des soins de qualités aux personnes vivant avec les maladies de reins, de faire la recherche sur les maladies des reins et de former le personnel qui s'occupe de cette maladie. Tandis que l'ACPAMAR sensibilise la population sur les maladies des reins, encourage le dépistage précoce et volontaire, et tente d’obtenir l'implication de l'État.
Occasion pour Dr Nazaire Nseka, président de la SOCONEPH, de proclamer que ces associations ont été crée parce que il y n'avait pas en RDC. « Il y a quelques années, il n y'avait pas beaucoup d'activité de reins dans le pays. Au bout de quelques années, on commence à avoir une très grande activité. On a maintenant un grand nombre de médecins qui s'occupent des maladies des reins et les centres de dialyse ont aussi augmenté. Et pour le moment, nous avons une augmentation d'activité de reins. Ce pourquoi on s’est dit qu’il est temps de voir comment étendre cette activité dans l'ensemble du pays, comment organiser la recherche des maladies des reins et comment amener les gens à faire une pratique selon les recommandations internationales. Il faut que tout le monde qui souffre des reins soit traité de même manière, quel que soit le coin du pays où il se trouve. Les soins ne doivent pas être une affaire des privilégiés. Il faut combattre l'affairisme dans le traitement des reins !» a déclare le Dr Nazaire Nseka.
Tchèques Bukasa