Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou, condamne l’attaque jeudi 7 décembre 2017 contre une base des casques bleus à Semuliki (Territoire de Beni) causant 14 morts et 53 blessés.
Dans un communiqué ce vendredi, M. Sidikou rappelle que cette attaque constitue de « graves violations » et souhaite que les auteurs soient traduits à la justice.
<em>« Je souhaite convoquer de sincères condoléances aux familles et aime celles des soldats des gardiens de la paix et des FARDC qui ont perdu la vie ou qui ont été blessées au service de la paix en République Démocratique du Congo dans les dernières heures. Je condamne dans les termes les plus forts cette attaque meurtrière contre les soldats de la paix des Nations Unies et les FARDC. Les attaques contre ceux qui travaillent au service de la paix et de la stabilité en République Démocratique du Congo sont lâches et constituent de graves violations. Monusco prendra toutes les mesures pour s'assurer que les auteurs sont tenus responsables et traduits en justice »,</em> a déclaré Maman Sidikou, chef de la Monusco.
Monusco parle également de cinq militaires congolais tués pendant l’attaque.
Les casques bleus de l’ONU engagés au front aux côtés de l’armée congolaise sont depuis n temps la cible des attaques des présumés rebelles ougandais combattus dans la région de Beni.
D’autres casques bleus avaient été tués dans une autre attaque le 9 octobre 2017 par des éléments présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) sur l’une des positions de la Monusco à Mamundioma toujours dans le territoire Beni.