L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), met à la disposition des déplacés du Kasaï à Kikwit (Kwilu), six hectares de terre cultivables pour pratiquer l'agriculture dans le but de subvenir aux besoins alimentaires.
Ce champ qui se situe dans la commune périphérique de Kilungu (Ma campagne), à plus de 10 kilomètres de la ville de Kikwit, a été disponibilisé grâce aux négociations entre la FAO ainsi que des particuliers locaux. Au moins 3 226 déplacés vivant sur le site de Kanzombi y pratiqueront les activités rustiques.
<i>“Nous félicitons la FAO pour avoir pensé à ces déplacés en leurs offrant cette plantations parce que d'où ils viennent, ils faisaient que le travail champêtre. A Kanzombi, nous avons reçu 6 hectares des terres pour cultiver, mais ces hectares ne sont pas au même endroit et ces terres sont des parcelles des particuliers qui les offrent à FAO. Donc quand on mélange toutes ces parcelles, ça nous fera 6 hectares, en quelque sorte la FAO négocie les terres avec les particuliers. La FAO nous a aussi donné des semences des maïs et de manioc”</i>, a dit à ACTUALITE.CD, Kafuti Musinga, responsable du site de Kanzombi.
Au moins 20 parcelles qui constituent 6 hectares ont été accordées à la FAO par des particuliers afin de permettre aux déplacés en provenance du Kasaï d’y pratiquer les activités agricoles.
Le site de Kanzombi héberge plus de 3 226 déplacés qui vivent dans des conditions précaires depuis leur arrivée à kikwit suite aux violences armées dans la province du Kasaï.
<b>Roberto Tshahe depuis Kikwit</b>